Série Légendes - #3 "Effroyable saison"

Je viens de lire "Effroyable Saison" et forcément je suis allé rechercher les planches originales des planches "hommage à Jean Graton".

Mais il y a une chose que je ne comprend pas, c'est la valse des numéros sur les Vaillante alors que l'on dispute la même saison...

Kyalami : Vaillant 18 Warson 25
Jarama : Vaillant 17 Warson 25
Monaco : Vaillant 17 Warson 25 (là c'est cohérent)
Spa : Vaillant 17 Warson 25 (ça reste cohérent)
Zandvoort :  Vaillant 17 Warson 28
Charade : Vaillant 17 Warson ?
Brans Hatch : Vaillant 13 Warson 25 (J'ai vraiment du mal avec le 13 sur une Vaillante)
Dans l'histoire "Bataille pour 1/10e" Vaillant porte le 2 et Warson le 3
Österreichring : Vaillant 13 Warson 25
Monza : Vaillant 17 Warson 25
Mont-Tremblant : Vaillant 7 Warson ? (là, je peux comprendre car c'est le n° dans l'histoire courte "Menace sur le Mont-Tremblant")
Watkins Glen : Vaillant 13 Warson 25

Je ne sais pas si à l'époque la numérotation des voitures était propre à chaque course ?

C'est pas très grave mais quand même...

Merci Wims

En février 1970, Jean-Pierre Vaillant a convoqué au domaine familial de La Jonquière son frère Michel et son ami Steve Warson pour leur faire part du gros travail effectué durant l’hiver par toutes les écuries de la Formule 1. La firme Vaillante a également fait de même pour rester dans la concurrence et à ce titre, Jean-Pierre Vaillant présente aux deux pilotes la nouvelle voiture qui concourra pour la saison à venir. C’est lors du premier Grand Prix à Kyalami en Afrique du Sud que celle-ci est testée par Michel tandis que Steve conduit l’ancienne version. Les résultats sont encourageants pour le team qui, un mois plus tard, participe au Grand Prix d’Espagne à Jarama. Accidents et abandons entachent cette course qui fait remarquer que la sécurité des participants est loin d’être assurée. Le Grand Prix de Monaco qui se déroule un peu plus tard ne réussit pas aux Vaillantes qui voit la résistance de leurs voitures particulièrement émoussée. Un deuil chez Mac Laren plombe la course de Spa, remettant sur la table les conditions aléatoires de sécurité. Les 24 du Mans obligent la team Vaillante à abandonner suite à un accident grave. Autant dire que la saison 1970 n’est pas des plus favorables pour cette dernière et que d’autres évènements vont la grever sérieusement.


Alors que le précédent volume permettait de suivre les aventures de Michel Vaillant sous la forme d’une intrigue policière avec pour cadre le Grand Prix de Monaco de 1971, ce nouveau volet est plutôt l’occasion de se décliner sous la forme d’une chronique qui concerne le championnat de F1 dans sa globalité durant l’année 1970.

C’est ainsi que Denis Lapière, en véritable initié de ce sport automobile déjà honoré par Jean Graton, revient sur cette époque précise en relatant un à un les fameux Grand Prix qui l’ont constituée et auxquels, bien entendu, la Team Vaillante a participé ardemment. La fiction rejoint donc la réalité, et dans un mix qui se veut rassérénant pour les fans de Michel Vaillant et du sport automobile.

D’une conception volontairement classique qui n’est pas sans tendre de nombreux liens avec la série mère (c’est évoqué sur la page de garde), cette évocation s’éloigne un temps soit peu de la grande aventure et fait la place aux performances des pilotes engagés. La période choisie est aussi pour Denis Lapière de soulever les inquiétudes grandissantes de ceux-ci quant à leur sécurité lors de la compétition. Cette saison sera d’ailleurs marquée par de nombreux accidents et par les décès de pilotes tels Jochen Rindt (qui souhaitait arrêter en fin de saison), Piers Courage, Bruce Mc Laren.

Ce tome, toutefois, se permet quelques petites parenthèses gentillettes sur la vie intime de Michel Vaillant et lui permet de renforcer en particulier ses liens avec Françoise.

Devenu dessinateur patenté de cette saga, Vincent Dutreuil se donne ici l’opportunité d’animer la chronique sportive de son scénariste. Sous le couvert d’un trait assurément en osmose avec les dispositions classiques de cette série, l’artiste nous assure d’une restitution graphique bien rigoureuse, dont certaines vignettes ont été inspirées par Jean Graton. Il ne fait aucun doute que si les personnages restent un peu figés, les courses de Grand Prix représentées sont d’un niveau de qualité et de sonorité grisants. L’impression de vitesse reste saisissante, représentée dans des plans que l’illustrateur a sélectionné avec soin.

Un troisième volet riche en prouesses techniques et en performances sportives, plutôt porté sur le côté didactique que sur le côté aventureux à découvrir pied au plancher !

- Phibes - Sceneario

Tandis que Michel Vaillant poursuit ses aventures contemporaines au sein de la deuxième saison de ses exploits (sont disponibles 13 albums, signés Denis Lapière au scénario, Marc Bourgne et/ou Benjamin Bénéteau au dessin, ainsi que Eillam tout récemment), cette nouvelle série « Légendes » écrite par Denis Lapière pour Vincent Dutreuil ambitionne de revenir sur des événements laissés dans l’ombre par Jean Graton au cours de la première saison. Ce nouvel épisode évoque le championnat de Formule 1 de 1970 : une année sombre pour le sport automobile, que Jean Graton n’avait pas utilisée …


1970 : à La Jonquière, propriété de la famille Vaillant, Michel et Steve Warson se préparent pour la nouvelle saison de Grands Prix, au volant d’un nouveau bolide révolutionnaire conçu par Jean-Pierre Vaillant. Le frère de Michel souhaite défier les innovations technologiques mises au point par les autres écuries. Une saison qui sera néanmoins calamiteuse pour l’usine Vaillant,mais aussi pour le monde de l’automobile qui voit plusieurs de ses pilotes victimes d’accidents spectaculaires : Jacky Ickx, Piers Courage, Bruce McLaren, Jochen Rindt (ces trois derniers trouveront la mort sur les circuits cette année-là). Michel est au premier rang des champions qui luttent pour renforcer les conditions de sécurité pour les pilotes, lesquels risquent leurs vies sur les circuits. Si les Vaillantes ne parviennent pas à gagner la moindre course, Michel tente d’oublier ses problèmes dans les bras d’Emily Minne, une fameuse actrice américaine, amie de Steve McQueen, qui tourne un film célèbre au Mans ....


Contrairement aux épisodes anciens où Jean Graton savait mêler intrigues passionnantes et séquences de courses, ce récit n’est qu’un long « reportage » au fil des divers Grands Prix, accordant une place réduite à l’aventure. De Kyalami à Mexico, nos héros parcourent le monde sur les grands circuits de Formule 1, dévoilant les dessous d’une saison manquée pour les Vaillantes. Publiés en 1970 dans l’hebdomadaire Tintin, les épisodes « Massacre pour un moteur » et « Rush » conduisaient Michel et son équipe en Terre de Feu, puis au Canada, disputer des rallyes mythiques. Ils affrontaient Cramer et Hawkins, les pilotes mafieux du mystérieux Leader. En s’inspirant de ces deux récits aux décors exotiques, Denis Lapière imagine une histoire crédible. De son côté, Vincent Dutreuil glisse quelques dessins de Jean Graton, que les lecteurs fidèles peuvent s’amuser à retrouver.

- Henri Filippini - BD Zoom

Salut les amis,
En fin d'album "Effroyable saison" version Bulle!, une histoire courte de 6 planches intitulée "Les portes de l'enfer" est signée Jean Graton.
Quelqu'un en sait-il davantage sur cette histoire ? Dans quel média est-elle parue pour la première fois, et quand ?

Elle est parue dans les dossiers Michel Vaillant ,celui de  Jacky ICKX .

Ah mais oui !! Je l'avais oubliée. Merci Dan !