Le Quizz Michel Vaillant

Cette erreur est vraiment étonnante de la part de Jean Graton.

Jean Graton voulait tester la perspicacité de ses lecteurs?

J'ai fait quelques recherches sur cette époque où on ne retenait que 50 à 60% des Grands Prix pour l'attribution des points (merci "Stat F1").
Cette règle s'est appliquée de 1950 à 1990. Cela a été de 4 GP retenus sur 8 à 10 GP retenus sur 16. Toutefois, entre 1967 et 1980, on n'a décompté qu'un GP par demi-saison (par exemple 6 sur 7 et 5 sur 6 pour une saison de 13 GP).
Je constate qu'il n'y avait finalement, à chaque saison, peu de pilotes qui perdaient des points : seulement 1 ou 2, sauf pour 3 GP (5 pilotes en 1951 et 1953 et 6 en 1979). Et 15 fois, aucun pilote n'a perdu de points.
De plus, en 40 ans, ces pertes de points n'ont entraîné que 7 modifications dans le classement du Championnat. 
Mais non des moindres, puisqu'en 1964, Surtees (40 points) a été classé 1er devant Graham Hill (39 points retenus sur 41 marqués), et en 1988, Senna (90 points retenus sur 94) a été classé 1er devant Prost (87 retenus sur 105) !
Pour l'anecdote, les 5 autres sont : en 1950 Fangio qui passe 2ème devant Fagioli, en 1953 Fangio (encore) qui passe 2ème devant Farina, en 1962 Clark passe 2ème devant McLaren, en 1963 G. Hill passe 2ème devant Ginther et enfin, en 1979 le 7ème passe 6ème !
Ainsi, Alain Prost a vu une nouvelle fois en 1988 le titre lui passer sous le nez de peu, après celui de 1984 (2ème de Lauda pour 1/2 point !).
En remplacement de cette règle un peu frustrante pour certains, en 1991, le nombre de points attribués au vainqueur a été porté de 9 à 10.