La lettre "Michel Vaillant"

J'ai la chance de posséder quatre " La lettre de MICHEL VAILLANT " , la première de novembre 1998 ,et la dernière n° 4 en date de juin 2002.
Lors de mon passage en 2003 à BRUXELLES pour raison professionnelle, je me suis rendu au studio GRATON. Hélas Monsieur Jean GRATON
n'était pas présent, mais sa secrétaire m'a gentiment remis les quatre lettres de MICHEL VAILLANT. J'ai mis la lettre n°3 de juillet 2000.



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Suite de " La lettre de Michel Vaillant " cette lettre avait la présentation d'un petit journal d'une taille de 40cms par 28cms en 2 pages.

coucou
merci :)

quel était le but de ces "lettres"?
Elles étaient diffusées où?
Pour mieux comprendre leur contexte.
Merci

Bonjour Thierry, j'ai découvert cette lettre le jour de mon passage au studio GRATON à BRUXELLES en 2003. Je pense qu'il retournait cette lettre aux fans afin de les tenir au courant des derniers albums.
( Voir le n° 1 de juin 98 ,Michel explique cette lettre pour les fans ! )

coucou
merci.
C'était une autre époque en terme de communication

La suite de la lettre n° 1 de juin 1998.

Et n'oublions pas l'exemplaire pastiche de La lettre de Michel Vaillant à François Fillon parue dans le Figaro en 2014:

Cher Collègue,

La course automobile, que vous affectionnez tant, est un exercice de vitesse mais aussi de patience. Dans notre discipline, précipitation rime souvent avec élimination. Vous devriez savoir que l'accélération est un art délicat et qu'un bon pilote ajuste ses élans, règle ses ardeurs, tempère son allure s'il veut aller loin avec sa monture, éviter la sortie de route ou le carambolage fatal.
Pour déjouer la concurrence acharnée de ses ennemis et arriver en tête sur la ligne d'arrivée, il ne suffit pas d'accélérer comme un dératé. Il faut aussi savoir rétrograder.

Holà! Quelle tristesse de devoir vous rappeler ces principes aussi élémentaires! Avez-vous perdu la raison et la main en même temps que le contrôle de votre bolide? Une défaillance mécanique est-elle à l'origine de votre embardée pendant le warm-up du circuit de l'Elysée? Ou bien vous êtes-vous pris pour le grand Fangio, sur qui je reviendrai dans un instant, qui fut champion du monde l'année de votre naissance (1954)?

Que n'avez-vous donc bridé un peu votre moteur, impétueux collègue! Accélérer une procédure judiciaire n'est pas une manœuvre sans danger ; pleine d'aléas et de chicanes, elle réclame du doigté, des directeurs de course qui sécurisent la route, des copilotes de confiance et une écurie à la hauteur.

Aucune fuite, aucune panne, aucune avarie technique n'est tolérable à ce niveau de compétition. Sinon c'est le crash assuré. A trop appuyer sur le champignon et à solliciter trop hardiment sa machine, on finit dans le décor ou aux champs élyséens. Vous devriez le savoir, nom d'une durite!

Je peux comprendre votre pétulance, ami sarthois. Je peux comprendre votre irritation contre l'ancien patron du circuit Nick S. qui vous prenait pour un larbin des paddocks ou contre Jeff Copy, cador du team Meaux-Tor, qui vous coiffa sur le fil lors d'une course endiablée après avoir fait jeter, dit-on, des peaux de banane et des clous sous vos pneus.

Mais pour déjouer la concurrence acharnée de ses ennemis et arriver en tête sur la ligne d'arrivée, il ne suffit pas d'accélérer comme un dératé. Il faut aussi savoir rétrograder, se mettre au point mort, rester dans la roue de l'adversaire. Attendre son heure.
S'il s'avérait que vous ne puissiez pas prendre le départ du Grand Prix de France 2017, alors vous aurez tout le temps de méditer la leçon de cet accrochage et de réfléchir à cette sentence de Fangio : « À quelle vitesse faut-il rouler pour gagner une course ? Le plus lentement possible. Il suffit juste d'arriver avant le deuxième. »

Vous avez commis une erreur de pilotage qui mériterait une disqualification. C'est d'ailleurs la sanction que vous promettent vos Bill Leader et Bob Cramer à vous. Parviendront-ils à vous faire rentrer définitivement aux stands? L'avenir le dira. Une chose est sûre: ils vont tout faire pour exploiter ce fâcheux tête-à-queue. Les podiums s'éloignent …

S'il s'avérait que vous ne puissiez pas prendre le départ du Grand Prix de France 2017, alors vous aurez tout le temps de méditer la leçon de cet accrochage et de réfléchir à cette sentence de Fangio: «À quelle vitesse faut-il rouler pour gagner une course? Le plus lentement possible. Il suffit juste d'arriver avant le deuxième.»

A l'heure où vos avocats viennent d'engager une procédure en citation directe, c'est-à-dire accélérée, ne perdez pas complètement de vue cette maxime d'un vieux et grand pilote.

Sportivement vôtre,

Michel Vaillant

Dan a écrit:Bonjour Thierry, j'ai découvert cette lettre le jour de mon passage au studio  GRATON à BRUXELLES en 2003. Je pense qu'il retournait cette lettre aux fans afin de les tenir au courant des derniers albums.
( Voir le n° 1 de juin 98 ,Michel explique cette lettre pour les fans ! )    

Oui c'est tout à fait cela, par contre je ne me rappelle plus du mode d'inscription pour les recevoir...

coucou
ce n'était pas par le forum officiel en tout cas.....

Au grand regret de tous les supporters de Michel, il n'y aura donc pas de numéro cinq pour cette lettre qui s'est terminée trop vite ....