Le Quizz Michel Vaillant

Grosse erreur de ma part !!!!!!!!!!!! Toutes mes excuses pour cette distraction
Le gros indice doit se lire comme suit :
Et un gros : dans un album de MV, un ami de JG conduit une voiture du même modèle que celle immatriculée TPX 171.

Jean Graton a tellement d'amis que j'ai fini par les confondre. Pfffffffff.

" Plus on apprend plus je ne sait rien."

Là, je suis largué ( pour l'instant ).

Là, je suis d'accord avec toi, Bob. Le flux d'infos devenant important, je vais essayer de récapituler tout cela.

On cherche un ami (prénom et nom) de MV.
Dans un album d'un troisième personnage, cet ami conduit une voiture immatriculée TPX 171 entre 1932 et 1962. Ce n'est pas une plaque belge, américaine ou africaine.
Au moment où apparaissent la voiture et sa plaque dans ledit album, MV et son ami ne se connaissent pas encore.
L'ami de MV et sa voiture sont originaires de deux pays différents du continent européen.
La voiture de l'ami de MV n'est pas une Vaillante ni une Bugatti. Pour avoir la même, il faut débourser environ un million d'euros.
Dans un album « MV saison 1 », un ami de JG conduit une voiture similaire à celle de l'ami de MV.
La configuration de la voiture de l'ami de MV n'est pas conforme au code de la route du pays où elle est immatriculée, sachant que la nationalité de l'ami de MV correspond à la plaque TPX 171.
Nouvel indice : la voiture de l'ami de MV n'est plus construite et elle a existé en deux versions (coupé et roadster).

Bob C..... a écrit:" Plus on apprend plus je ne sait rien."
Là, je suis largué ( pour l'instant ).

Comme toi !
Plus je pédale moins vite, moins j'avance plus vite !

Mercedes 300 SL winggull rouge, dans "Jari dans la tourmente", conduite par Jimmy Torrent.
Bien vu l'indice perturbateur du pays européen hors communauté : le Royaume Uni !(qui sans vouloir chipoter fait toujours partie de la CEE tant ils rechignent à ce que le brexit qu'ils ont décidés soit réalisé !)

Excellente réponse, mon cher Linther
La configuration "conduite à gauche" de la 300SL est contraire au code de la route britannique de l'époque. Pourtant son propriétaire Jimmy Torrent est anglais et il habite toujours en Angleterre (Torquay située en bordure de la Manche, dans le sud de l'Angleterre, comté de Devon) à ce moment là de sa carrière. C'est sans doute une erreur de la part du dessinateur Raymond Reding. Quant à l'ami de RG dans un album MV saison 1, il s'agit de Art (Arthur) Berckmans, alias Berck ou Berk, voiture n° E2 en Espagne dans l'épreuve de Grand Tourisme.
Et la prochaine question est donc pour l'expert es-chronologie, le fameux Linther

La voiture n° E2 fait évidemment partie de l'album "Le circuit de la Peur". Je rêve d'avoir deux 300SL
: un coupé pour l'automne/hiver et un roadster pour le printemps/été.

La question :
il y a des incohérences importantes dans une histoire pourtant courte : La 24e Heure.
Lesquelles ?

La chemise à fleurs de Luc Véran, alias Luc Varenne, de son vrai nom Alphonse Tetaert (Tournai 1914 - Uccle 2002) ? Par ailleurs, je ne pense pas qu'il ait travaillé pour Radio-Europe (Est-ce que cela existe d'ailleurs ?) mais il était l'un des piliers de l'INR, devenu RTB, la radio "officielle" francophone en Belgique. Petite bio de Luc Varenne : il s'engage dans la Légion étrangère en 1938 et combat l'Afrika Korps de Rommel en Tunisie. Il obtient le grade de sergent. Après son engagement, il rejoint l'Angleterre en mai 1941 où, par un concours de circonstances, il est engagé à présenter l'émission de la radio nationale belge, Radio Belgique : "Les Belges vous parlent de Londres..." de novembre 1943 jusqu'à la Libération. Les 15 premiers jours de 1945, il est responsable en tant que rédacteur en chef du Journal parlé. À partir du 15/3/1945, il devient commentateur sportif en débutant par des reportages de matchs de football (son premier est Belgique - Angleterre). Il crée la première émission radio en dehors des journaux d'informations : "Le quart d'heure du sport". Il a commenté 30 tours de France. C'était un supporter acharné d'Eddy Merckx. Célèbre pour son style volubile et ses commentaires passionnés, les gens regardaient l’événement sportif à la télévision mais l'écoutaient à la radio. L'un de ses reportages les plus célèbres se situe lors de la finale européenne de la Coupe Davis 1957 où il tient l'antenne 5 heures d'affilée pour le double (victorieux) Washer/Brichant contre les Italiens Pietrangeli/Merlo. En 1998, il a été anobli (chevalier) par le roi Albert II.

Merci pour ces infos fort intéressantes, mais ce n'est pas ça.
L'incohérence ne concerne pas les personnages.

Henri Vaillant dit à Michel d'aller se reposer, car il ne reprendra le volant que vers 11h00.
À 11h30, un remue-ménage le tire de son demi-sommeil.
Serait-ce la bonne réponse ?

non, cela n'est pas incohérent en soi.

Sachant que, à l'époque, les voitures sont placées en épi dans l'ordre de la numérotation, la voiture (rouge dans le Spécial 20e anniversaire ainsi que dans le tome 1 de l'intégrale) vue en bas à droite de la première planche semble porter le n° 13.

ébé non. D'ailleurs je vois bien les voitures 1, 2 et 3 en tête de grille, qui démarrent lentement...
Je le redis, il s'agit d'une incohérence dans le timing de l'histoire.

1/2 heure pour sortir une voiture du fossé en creusant tout seul avec une pelle !!
Sacrément balaise Michel Vaillant !!

certes, mais non c'est pas ça !

A minuit, Jean-Pierre reçoit l'ordre d'accélérer pour rester au contact des voitures de tête. Il est en 4ème position.
Michel lui doit patienter à la même allure, il est 6ème.

A 3h30, les consignes changent pour Michel. Il reçoit l'ordre d'accélérer alors qu'il se trouve en 2ème position.

Comment est-il arrivé en seconde position alors qu'il devait maintenir son allure (étant à la 6ème place) et que pendant ce même temps Jean-Pierre devait accélérer (étant à la 2ème place) ?

Oups, dsl, réponse tardive...
Et non, cépaça !
Dire que j'avais choisi ma question dans une histoire courte de 4 pages pour faciliter les recherches, et y'a pas grand monde à se bousculer au portillon ! (ce n'est pas un indice).

A force de chercher, on va trouver une multitude d'incohérences dans cette histoire courte de 4 pages.
Peut-être devrions-nous arrêter par respect pour Jean Graton ?

Meuh non ! !
Il n'y a, de mon point de vue, qu'une incohérence majeure dans la narration du déroulé de la course de la Vaillante de Mansart et Michel.

Tout le monde dort ? Meuh non ! (dixit Gaston Lagaffe).
Bon, je fais un troisième essai (comme en athlétisme) et, si ce n'est pas correct, je suis éliminé.
Accident à 4h56. Première tentative de repartir à 5h25 (cela fait 29 minutes). Deuxième tentative (réussie) de repartir à 5h39 (donc 45 minutes après l'accident et 14 minutes après la première tentative). Or, JG indique dans la case 1 de la planche E4 que "ce n'est qu'après 1/2 heure (donc 30 minutes, ha ha...) d'efforts que Michel parvient à arracher sa voiture au fossé". C'est-y ça ?
En attendant de le savoir, je vais me replonger dans la lecture attentive du meilleur album de l'histoire de la BD (je viens de me l'offrir) : l'intégrale complète des "Idées noires" d'André Franquin, œuvre d'un génie visionnaire.

Bon choix que ces idées noires, je partage ton avis !
Ce que tu signales est une petite approximation, au sein d'une incohérence bien plus importante !
C'est tellement gros que personne ne la remarque ? (NB je ne m'en suis rendu compte moi-même que depuis peu...).
Ou bien existe-t-il plusieurs versions de cette histoire, une originale avec ce que je vous demande de trouver, et une autre où ce serait corrigé ? ?
Eh bien oui ! Vérification faite à l'instant, j'ai enregistré une version différente de celle que nous a postée l'ami Svenskel....
Oups !
Dans la version dont je dispose, et la seule que j'ai sous la main (ma doc papier et mes livres étant dans mes cartons de déménagement à 1000 bornes de là où je me trouve actuellement), dans cette version téléchargée en juin 2010 de je ne sais plus quelle source, Luc Véran explique en page 1 que la Vaillante à capoté à la fin de la nuit avec Mansart au volant, lequel fut légèrement blessé. Michel conduit de ce fait depuis 5h du matin, et est 17e à 1 heure de l'arrivée.
Ce qui ne colle pas vraiment avec le récit des pages 3 et 4 !
La page 1 de la version postée par Svenskel est rectifiée de cette incongruité, impossible à trouver !
Désolé pour cette confusion qui vous a fait phosphorer en pure perte, j'en m'en vais m'enfouir à la cave... Et accorde le droit de poser la prochaine question à Mon Ami Mate !

La version que j'ai postée est celle de l'édition belge du journal de Tintin datée du 12/06/1957.
L'édition française est parue juste après le 27/06/1957.
D'où provient ta version ?
Si l'un de nous à la version française, ce serait intéressant qu'il nous la montre.

Comme Michel dans cette histoire, on a bien galéré avec ta question !!

Merci beaucoup Linther de m'offrir la possibilité de poser la prochaine question alors que je n'étais pas vraiment dans le bon Ce sera pour demain mercredi, après une bonne nuit de sommeil, laquelle porte conseil...
Par ailleurs, comparons le texte entre les mots "la Vaillante bleue capota à la fin de la nuit," et les mots "et c'est alors que se situe l'exploit du jeune MV".
Dans la version sépia Tintin Belgique n° 24 de 1957 postée par Svenskel, il y a "On croyait alors qu'elle [la Vaillante bleue] ne reprendrait pas la route..."
Dans la version couleur du 20e Anniversaire et de l'Intégrale 1, il y a "alors que Mansart la pilotait. Celui-ci fut légèrement blessé."
Ce genre de différence de texte (et/ou d'image) entre deux éditions d'une même histoire est relativement fréquente à l'époque en BD et pas uniquement chez Jean Graton. Voir chez Hergé, par exemple. C'est ce qui fait, entre autres, le bonheur des gentils petits collectionneurs (dont les membres de ce formidable forum) et de certains spéculateurs moins scrupuleux.